Secteur minier : La main-d’œuvre de plus en plus diversifiée
Félix Blaquière | 19 Décembre 2024
Depuis dix ans, l’industrie minière québécoise a fait des pas de géants dans la diversification de sa main-d’oeuvre.
Ce n’est pas un hasard, des stratégies ont été déployées en ce sens, explique Josée Méthot, la présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec.
Le total des travailleurs issus des Premières Nations a augmenté de 76.7 % à l’échelle provinciale, depuis 2014.
Puis, les hommes restent majoritaires, mais les emplois occupés par les femmes sont tout de même en hausse.
De son côté, Karine Lacroix, la coordonnatrice aux communications et partenariats stratégiques à l’Institut national des mines du Québec, mise sur la représentation de la pluralité dans sa plus récente campagne de promotion des formations minières.
Les efforts vers une plus forte diversité ont aussi entraîné des répercussions dans le milieu universitaire.
À l’Institut de recherche mine et environnement de l’UQAT, c’est la première année où il y a une parité homme-femme à la maîtrise et au doctorat, mentionne Isabelle Demers, la professeure et directrice de l’Institut de recherche en mines et en environnement à l’UQAT.
Les observateurs rencontrés s’entendent pour dire qu’un cap a été franchi.
Et que la main-d’oeuvre dans le secteur minier sera de plus en plus diversifiée dans les années à venir.