Industrie minière : Moins de tensions autour de la mine Canadian Malartic
Mélissa Aubert | 25 octobre 2022
L’Institut national de santé publique du Québec a fait une étude pour la période 2013 à 2020 concernant la mine Canadian Malartic.
Elle a été présentée devant une dizaine de citoyens, dont le maire de Malartic, Martin Ferron, mardi soir.
L’étude dévoile maintenant que la polarisation entourant les activités de la mine n’existe plus.
Ce changement de mentalité s’explique par l’évolution de la population de Malartic.
Il y a des personnes qui sont là depuis le début du projet et qui sont toujours inquiètes sur quelques points.
Par contre, les nouveaux arrivants, eux, se sont habitués au contexte de la ville minière.
Pour la conseillère scientifique à l’INSPQ, Emmanuelle Bouchard-Bastien, le Guide de cohabitation a permis d’aider, en partie, dans la cohésion sociale.
Une chose dont le maire approuve.
Toutefois, un citoyen sur place s’est demandé pourquoi cette étude ne fait pas état des répercussions physiques des activités minières.
Les membres de l’INSPQ ont répondu que ce n’était pas le mandat prévu pour cette étude.
L’INSPQ va poursuivre son étude lors de la fermeture de la mine Canadian Malartic qui est prévue pour 2029.