Industrie minière : L’environnement et la santé avant tout

Mélissa Aubert | 2 août 2022

68 % répondants estiment que l’industrie minière a des impacts majeurs sur l’environnement et la santé de la population.

Ces réponses se reflètent, même si cela veut dire que des projets miniers doivent cesser. 

Dans le sondage on voit que la population demande à ce que leur consentement soit demandé avant la mise en place de projets miniers, mais aussi l’interdiction de projets dans des zones touristiques et de villégiatures. 

D’ailleurs, le porte-parole du regroupement vigilance mine Abitibi-Témiscamingue, Marc Nantel, estime que les citoyens sont de plus en plus conscients de ces enjeux, par rapport aux dernières années.

Il est revenu sur le sujet de la Fonderie Horne, puisque 4 répondants sur 5 demandent à ce que la compagnie respecte les règles dans le sondage.

On le sait, la Fonderie a fait les manchettes ces derniers temps pour ses émissions d’arsenic.

Chose qui a conscientisé et préoccupé la population, selon le regroupement vigilance mine Abitibi-Témiscamingue et la porte-parole du Comité ARET, Mireille Vincelette.

Dans le sondage Léger, il y a plusieurs pistes de solutions pour tenter de réduire les émissions dans l’industrie minière.

On parle notamment, du renforcement des sanctions qui sont jugées assez faibles pour le moment.

D’ailleurs le porte-parole du regroupement vigilance de l’Abitibi-Témiscamingue mine explique qu’il est plus facile pour une minière de payer l’amende plutôt que de faire mieux.

C’est même un des points qui fait également réagir la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! qui a commandé le sondage.

On se rappelle d’une enquête du Journal de Montréal qui révélait, plus tôt cette année, que la mine Canadian Malartic a payé des milliers de dollars en contravention ces dix dernières années.

La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine! demande, tout comme la population, que les sanctions soient beaucoup plus sévères qu’elles le sont actuellement.

Selon le sondage, la quasi-totalité des répondants demande l’interdiction des rejets des mines dans les lacs et milieux sensibles.

C’est près de 1000 personnes partout au Québec qui ont participé au sondage.