Le vapotage chez les jeunes : un fléau grandissant

C’est un constat : le fléau du vapotage chez les jeunes est bien réel.

Il est surtout présent au secondaire 5, avec un taux avoisinant les 35 pour cent, selon le Conseil québécois sur le tabac et la santé.

Pour Martin Adam, agent de planification, programme et recherche au CISSS-AT, cette cote de popularité serait accentuée par l’offre sur le marché.

Contrairement à la cigarette, la vapoteuse offre différents goûts qui attirent à la consommation.

C’est que dans ces doux arômes se cachent des substances pas très propres et qui ont des graves conséquences sur le jeune qui le consomme.

Karen Marchand, coordonnatrice au service des ressources éducatives au Centre de Services scolaire de l’Or-et-des-Bois, mentionne que le Centre est déjà en mode solution, en passant, notamment, par la sensibilisation.

Même si la porte-parole de la Coalition des droits des vapoteurs du Québec, Christina Xydous, n’encourage pas cette pratique chez les jeunes, elle souligne tout de même que le tabagisme a baissé et que le vapotage est moins nocif.

En plus de la ligne téléphonique, J’Arrête, cinq CLSC dans la région offrent des services d’intervenants pour venir en aide, comme c’est le cas au CLSC de Val-d’Or.