Fonderie Horne : Les mouvements citoyens se tiennent debout malgré les déceptions

Le gouvernement doit enlever ses lunettes roses.

C’est ce qu’affirment Dany Bonapace, initiateur de RN Rebelle, Jennifer Ricard-Turcotte, porte-parole Mères au front, Nicole Desgagnés, porte-parole Comité ARET, et Daniel Desjardins de l’Association pour la défense des droits des citoyens et ex-citoyens de Rouyn-Noranda, qui déplorent le manque de considération dans le plan qu’ont établi la Fonderie Horne et le gouvernement du Québec.

Pour eux, la nouvelle autorisation ministérielle de la Fonderie Horne ciblant 15 nanogrammes d’ici cinq ans et la mise sur pied d’une zone tampon est trop peu et trop tard.

Malgré tout, pour eux, l’avenir n’est pas tout noir.

Ils jugent qu’avec leur travail de vigie, la population a maintenant davantage de moyens afin de garder un œil sur les activités de Glencore.

Une nouvelle association pour les droits des citoyens voit d’ailleurs le jour, en écho aux derniers développements concernant ce dossier.

On veut mieux conscientiser, à l’aide d’études, la population.  

Aussi, on veut outiller la population aux recours juridiques auxquels elle a droit en cas de litige avec la compagnie

Pour les groupes citoyens, le combat pour leur santé est loin d’être terminé.

D’ailleurs, ils n’hésiteraient pas à employer des moyens juridiques pour se faire attendre.