Le nombre d’autoreprésentations augmente dans la région

Depuis le début de la pandémie, de plus en plus de personnes se représentent seules devant la cour.

On est passé, en 2020, de 26 accusés qui s’autoreprésentaient à près de 50, en 2022, dans la région.

Dans les affaires criminelles, on parle de dossiers d’agressions sexuelles, de vol qualifié ou encore de voies de fait graves.

Mais les personnes concernées font face à plusieurs risques, mentionne la bâtonnière de l’Abitbi-Témiscamingue, Me Kathy Tremblay.

L’autoreprésentation peut s’expliquer par le manque d’avocats dans la région, selon la bâtonnière, surtout que les délais d’attente s’allongent avant d’avoir un rendez-vous.

Pour le vice-président de l’Association professionnelle des avocates et des avocats du Québec (APAAQ), Me Pierre Grygiel, augmenter les tarifs de l’aide juridique pourrait être une solution pour qu’il y ait plus d’avocats dans ce service.

Du côté du ministère de la Justice, on assure que des mesures sont en place pour renforcer l’accès à la justice.

Notamment, un budget de plus de 16 millions de dollars a été alloué pour contrer l’autoreprésentation.

L’Association professionnelle des avocates et des avocats du Québec attend le prochain budget provincial qui devrait sortir d’ici la fin mars.

Le vice-président souhaite que le gouvernement soutienne davantage l’aide juridique.