Travailleurs étrangers : La région doit hausser ses seuils d’embauche

Les conséquences se vivent dorénavant au quotidien, dans les commerces et industries de l’Abitibi-Témiscamingue.

Depuis cinq ans, à peine 135 immigrants ont choisi l’Abitibi-Témiscamingue, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.

C’est le lot des régions, alors que 75 % des travailleurs d’ailleurs débarquent surtout à Montréal, mentionne la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette.

Pour y arriver, l’Abitibi-Témiscamingue, comme d’autres régions, devra œuvrer pour favoriser l’arrivée de 250 à 600 citoyens de l’étranger, d’ici 24 mois, mentionne le président du CA du Centre local de développement Rouyn-Noranda, Marc Bibeau.

Ça n’a pas changé depuis des années, mêmes des dizaines d’années, les gens de l’entrepreneuriat nous le disent : y a beaucoup de paperasses, on manque d’argent et surtout de logement dans les régions ressources. Maintenant, ils ont des moyens, ils ont des organismes pour les aider et les faire cheminer, afin d’aller chercher les immigrants requis.