La Piaule : Le ministre Carmant prend en charge le dossier
Anthony Dallaire | 2 février 2023
Une manifestation a eu lieu, hier soir, en soutien aux personnes vivant en situation d’itinérance, organisée par La Piaule.
La manifestation visait à dénoncer une loi qui empêche présentement l’organisme d’utiliser les locaux de l’ancien SuperClub Vidéotron à titre de centre de débordement, et ce, même si un bail a été signé.
C’est que, puisqu’il ne s’agit pas d’une utilisation temporaire, des gicleurs doivent être installés, afin que le bâtiment soit conforme.
Le centre de débordement était situé, jusqu’à lundi, dans le sous-sol de l’église Saint-Sauveur, mais le conseil d’administration de La Piaule a choisi d’arrêter de payer ce loyer, puisque les coûts devenaient trop élevés.
Et depuis cette manifestation, les choses ont déjà bougé dans le dossier, alors que le message de La Piaule semble déjà s’être rendu à Québec.
Stéphane Grenier, le président de La Piaule, vient tout juste de nous confirmer qu’il a pu s’entretenir, ce matin, avec le député Pierre Dufour, qui a interpellé le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, à Québec, pour lui parler du dossier.
Et suite à cet échange, le ministre Carmant a assuré qu’il prendrait l’entièreté des coûts du loyer de l’église, et ce, sans condition, d’ici l’installation des gicleurs dans la nouvelle installation.
Cette somme viendrait du portefeuille discrétionnaire du ministre.
Évidemment, la nouvelle fait plaisir à La Piaule. Toutefois, pour monsieur Grenier, le problème demeure.
Selon lui c’est la loi du Code du bâtiment qui doit être modifiée, pour permettre de faciliter l’aide offert aux personnes itinérantes.
Stéphane Grenier nous l’a répété : aider les personnes en situation d’itinérance est une chose ardue aux vues des complexités de certains enjeux politiques, économiques et sociaux.
Toutefois, il réitère sa confiance envers la ville de Val-d’Or.
Il s’est d’ailleurs entretenu, ce matin, avec la mairesse, Céline Brindamour, qui assure que tout sera fait pour assurer la pérennité de ce service d’aide jugé comme essentiel.