Prévention du suicide : Une mère de Val-d’Or veut sensibiliser la population
| 1 février 2023
La mère de Laura veut lancer un message, surtout aux personnes en détresse psychologique qui ne le démontrent pas et hésitent à en parler.
C’est ce qui est arrivé avec Laura, la fille de madame Louise Trépanier, qui s’est enlevé la vie en mai dernier, et la seule personne qui était au courant de sa détresse, c’était son médecin de famille qui était tenu au secret professionnel.
Donc difficile pour elle d’avoir accès à de l’aide, sans qu’elle en demande et, justement, elle n’en parlait à personne.
Donc pour madame Trépanier, peut-être que de permettre aux médecins, ne serait-ce que de signaler un risque ou une détresse aurait pu aider sa fille.
Et Laura n’est pas la seule personne à s’être enlevé la vie dans les dernières années… C’est vraiment un enjeu de taille pour la région.
On parle d’environ 21 décès par 100 000 habitants, entre 2017 et 2019. C’est le deuxième total le plus élevé de la province sur cette période-là et le problème persiste.
On vous parlait, entre autres, la semaine dernière, d’une enquête qui va se concentrer sur les suicides dans les communautés autochtones de la région.
Il y a la ligne 1 866 APPELLE qui a vu son nombre d’appels augmenter avec la pandémie, mais ce nombre n’a pas diminué depuis la fin des mesures sanitaires.
Et donc, à l’aube de cette Semaine de la prévention du suicide, on rappelle qu’il ne faut pas avoir honte de parler de sa santé mentale et c’est exactement le message de Louise Trépanier.
Et on termine en rappelant qu’il y a un nouveau centre de crise qui doit ouvrir d’ici la fin de l’année, à Malartic.
La directrice de besoin d’aide 24/7, Marianne Chouinard, mentionne que la construction pourrait même débuter en mars, s’il n’y a pas trop d’accumulation de neige.