Une enquête sur les suicides dans les communautés autochtones

Une enquête qui a pour but de déterminer si les services rendus aux jeunes de la région sont adéquats. 

Il faut dire que sur les cinq suicides qui ont mené au déclenchement de cette enquête, certains concernent des jeunes qui étaient suivis par la DPJ de l’Abitibi-Témiscamingue.

Et selon la cheffe de Lac-Simon, Adrienne Jérôme, le problème part un peu de là.

Madame Jérôme rappelle que les vagues de suicides sont chose commune depuis quelques années et que, plus souvent qu’autrement, elles touchent des jeunes qui n’ont pas de lien avec leurs parents et qu’il faut donc mieux outiller les familles des communautés.

De son côté, le chef de Kitcisakik, Régis Penosway, croit que cette enquête est une nécessité et il est bien curieux de voir quels seront les résultats.

Et du côté du CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue, on rappelle quels services sont offerts et quelle est la démarche effectuée lorsqu’une personne se présente, par exemple, à l’hôpital en détresse psychologique.

La directrice des services multidisciplinaires, Mylène Gauthier, assure qu’il y a du personnel qualifié dans les urgences des hôpitaux pour venir en aide aux gens dans le besoin.

On le rappelle, des ressources sont à la disposition du public, notamment la ligne 1-866-JAPPELLE, qui est en service en tout temps, il ne faut donc pas hésiter à consulter si l’on en ressent le besoin.