Immigration : Les restrictions sur les travailleurs étrangers font craindre le pire

Le restaurant Mikes d’Amos s’apprête à perdre 4 de ses 7 travailleurs immigrants travaillant dans la cuisine, en raison de la diminution de travailleurs étrangers temporaires imposée par le gouvernement fédéral, il y a près d’un an.

Le renouvellement de leur permis risque fortement de leur être refusé, alors que les entreprises comme le Mikes peuvent compter sur la moitié moins de ces travailleurs.

Le propriétaire du restaurant, Philippe Guertin, craint de devoir réduire ses heures d’ouverture, même voir une fermeture complète.

Il tente donc à tout prix d’éviter le départ imminent de ses employés.

D’ailleurs, certains acteurs de la région font pression sur Ottawa, du côté de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda, on met actuellement la main à la pâte pour demander à Ottawa de modifier la réglementation.

Son président, Stéphane Brown, mentionne qu’il est important de prendre en compte la réalité de la région et de l’enjeu de la main-d’oeuvre.

Et le député d’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, travaille également dans ce sens.

La Chambre de commerce et d’industrie prévoit bientôt de prochaines actions pour dénoncer la situation.