Fonderie Horne : L’épisode de poussière noire mène à des accusations

Si elle est reconnue coupable, Glencore Canada est passible d’une amende minimale de 30 000 dollars pour le rejet de poussières de concentré de cuivre provenant de la Fonderie Horne

Entreposée à l’extérieur, des rafales de vent avaient soulevé la poussière contenant, notamment, de l’arsenic, du cadmium, du nickel et du plomb.

Un test effectué sur l’un des échantillons de cette poussière révélait une concentration en arsenic 137 fois plus élevée que la norme québécoise en matière de contamination de sol.

La porte-parole du comité Mères au front, Jennifer Ricard Turcotte, souhaite donc que la conséquence soit proportionnelle à l’ampleur des répercussions et de l’entreprise.

 À la suite de l’enquête effectuée, le ministère de l’Environnement explique sa décision en disant que : « La présence de ce contaminant dans l’environnement est susceptible de porter atteinte à la vie, à la santé, à la sécurité, au bien-être ou au confort de l’être humain. De plus, il peut causer des dommages ou porter atteinte à la qualité de l’environnement, aux écosystèmes, aux espèces vivantes ou aux biens ».

La Fonderie Horne a ajouté un dôme, en 2025, pour entreposer le concentré de cuivre, mais plusieurs groupes s’inquiètent, dont la porte-parole du comité ARET, Nicole Desgagnés, tout de même qu’un incident du genre survienne de nouveau.

Étant donné que le processus judiciaire est toujours en cours, Glencore n’a pas souhaité commenter davantage le dossier. 

L’entreprise a toutefois rappelé les centaines de milliers de dollars qu’elle avait investies dans le nettoyage.