Restauration : des commerces à vendre

On voit de plus en plus d’annonces d’offres d’achat pour les restaurants dans la région.

La pandémie rallonge les délais d’achat, mais n’aurait pas forcément augmenté la mise en vente des restaurants, avancent Windle Lachapelle, courtier immobilier chez Royal Lepage Lachapelle, et Robert Brière, directeur de la Chambre Immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue.

Mais ce chiffre pourrait être revu à la hausse, selon la Chambre de commerce Immobilière de l’Abitibi-Témiscamingue, puisque certains commerces ne veulent pas ébruiter la vente de leur bâtisse, pour éviter de faire peur à leur clientèle.

Pour les acheteurs potentiels, avec la pénurie de main-d’œuvre qui existait bien avant la pandémie, il y a de nombreuses incertitudes qui freinent le passage à la signature.

Et pour les plus courageux, le coût de l’investissement peut être aussi une embûche supplémentaire, alors qu’il faut quasiment un 50 pour cent comptant pour pouvoir acheter.

Selon les données de 2019 de l’Institut de la statistique du Canada, la région comptait 199 établissements à service complet.

On ajoute à ça 99 commerces à restaurations rapides ou de casse-croûtes.