Équipes volantes : La CSN déplore que des postes ne soient plus affichés

Alexandre Cabana | 29 novembre 2024

Selon la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN, ce serait déjà la fin pour l’entente des équipes volantes de la santé, pourtant négociée en grande pompe l’été dernier.

Ces équipes volantes du public avaient été créées pour remplacer les agences privées et venir pallier le manque d’effectifs criant dans les régions, notamment en Abitibi-Témiscamingue.

Jeudi matin, ce qu’on peut observer, du moins, c’est un gel des embauches et du déploiement.

Selon la CSN, quand on essaie d’avoir accès au site Internet pour donner son nom afin de faire partie de l’équipe volante de la santé, il n’y a aucune offre.

C’est-à-dire que l’équipe volante serait complète, ce qui ne fait aucun sens, selon le président de la FSSS-CNS, Réjean Leclerc, considérant les besoins et le manque de personnel actuel.

En coupant les ailes des équipes volantes publiques, la CAQ abandonne sans préavis la population des régions en difficulté à son triste sort, selon Réjean Leclerc.

Et le tout survient à la veille de l’arrivée de Santé Québec, alors que c’est le 1er décembre que l’entité Santé Québec prend le contrôle du système de santé du Québec.

Mais avec un gel d’embauches en santé et maintenant le soudain abandon des équipes volantes, le Syndicat dénonce énormément d’improvisation de la part de la CAQ.

D’ailleurs, le ministre Dubé a répondu aux rumeurs dans une publication sur le réseau social Bluesky : « Soyons très clairs, les équipes volantes sont là pour rester. Il n’y a pas de gel d’embauches. Nous voulons être flexibles et les équipes volantes vont en ce sens. Nous remplaçons les agences privées par des équipes qui travaillent à même le réseau public ».

Le gouvernement a été très discret dans les médias.

On a confié que des rencontres d’urgence sont déjà prévues vendredi entre le ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue, Jean Boulet, et des élus de la région qui se sont dits extrêmement préoccupés par toute cette situation.

C’est un bras de fer qui risque de faire couler encore beaucoup d’encre dans les prochains jours.