Infrastructures : Le financement du fédéral inquiète des municipalités

Selon l’Union des municipalités du Québec, la contribution d’Ottawa au TECQ pour les cinq prochaines années diminue de 338 millions de dollars par rapport à la période précédente. 

Soit une réduction totale de 30 % par région.

Une situation qui déçoit des administrations municipales dans la région, dont la mairesse de Val-d’Or, Céline Brindamour ou encore le maire d’Amos, Sébastien D’Astous.

À Amos, la Ville doit déjà revoir l’échéance et l’ampleur de certains projets.

La mairesse suppléante de Rouyn-Noranda, Samuelle Ramsay-Houle, mentionne que les revenus provenant des taxes municipales ne suffiront pas à combler les 8 millions de dollars en moins du programme TECQ dans la municipalité pour les quatre prochaines années.

La pression financière pour les infrastructures est encore plus forte sur les petites municipalités, selon le préfet de la MRC d’Abitibi-Ouest, Jaclin Bégin.

Dans une déclaration écrite, le cabinet du ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités affirme que : « Le gouvernement du Canada livre les fonds dont les municipalités du Québec ont besoin […] et que pour les cinq prochaines années, il évalue que sa contribution est 10 % plus élevée que le financement de base précédent ».