Rentrée scolaire : Des milliers d’enseignants à recruter au Québec

C’est un peu plus de 5 700 postes qui sont vacants.

Par contre, la pénurie est moins importante qu’à pareille date, l’an dernier, alors qu’on tentait de recruter plus de 8 500 enseignants.

Il y a quand même un bémol, puisque le ministre a confirmé que cette année, c’est 20 000 élèves de plus que l’an dernier qui sont à scolariser pour la rentrée à venir, dont 80 % d’entre eux qui sont des nouveaux arrivants.

Rappelons que cette année, l’attribution des postes et contrats s’est faite plus tôt, soit il y a une semaine, le 8 août, alors qu’auparavant, des enseignants devaient attendre jusqu’à la fin du mois pour se faire attribuer une classe ou des contrats.

Le ministre, Bernard Drainville, qui n’a pas été en mesure de détailler le nombre de postes et contrats vacants par région et centres de services scolaires, mais mentionne qu’il y a un nouveau système de collectes d’informations qui vient simplifier où sont exactement les besoins les plus criants.

Et, malgré la pénurie, le ministre assure que chaque élève aura un enseignant le jour de la rentrée, qu’il soit légalement qualifié ou non. 

Parce que Bernard Drainville ne s’en cache pas : il y aura encore plusieurs enseignants qui n’auront pas leur brevet. 

Et le ministre de l’Éducation mise sur la nouvelle convention collective du personnel enseignant pour attirer de nouvelles recrues et ainsi résorber une partie de la pénurie.

Que ce soit l’augmentation du salaire d’entrée, l’ajout d’aides à la classe, la transformation de contrats en postes et des voies rapides pour permettre à des enseignants qui n’ont pas leur brevet, de l’obtenir. 

Et quant aux besoins dans notre région, on va en savoir plus mercredi prochain, alors que les centres de services scolaires de la région présenteront une conférence de presse conjointe pour la rentrée scolaire à venir.