Les poules urbaines gagnent en popularité

Anthony Dallaire | 30 juillet 2024

C’est l’amour fou entre les poules et les Témiscabitibiens.

À quelques mètres de la rue Saguenay à Rouyn-Noranda, Steven Loranger fait partie, depuis un an, de ceux qui ont décidé de se laisser charmer par l’élevage de poules.

En plus de permettre aux gens désireux d’avoir des oeufs frais, ces dernières sont aussi, selon Francine Deschenes, copropriétaire du Monsieur Bouff à Rouyn-Noranda, de très bons animaux de compagnie.

Elle et ses collègues du milieu animalier, dont Paul Robert, le propriétaire de Distribution l’étoile filante, sont en mesure de constater l’engouement depuis les dernières années.

Rouyn-Noranda et la MRC d’Abitibi-Ouest autorisent un maximum de trois poules par terrain.

Ville-Marie permet un maximum de cinq poules par résidence.

Val-d’Or et Amos sont les seules grandes agglomérations à ne pas autoriser les poules dans leur périmètre urbain.

Bien que l’activité soit populaire, le manque d’expertise médical fait défaut dans la région.

Considéré comme un animal exotique, aucun vétérinaire ne prend en charge les animaux malades.

Une installation conforme peut coûter jusqu’à 1000 dollars, en plus de l’entretien régulier des poules.

En ce sens, Steven Loranger met l’accent sur la passion et non sur les gains monétaires possibles.

Pour les amateurs d’oeufs frais, il est toujours le temps de bien s’outiller pour élever ses propres poules domestiques.

Les experts rappellent toutefois l’importance de bien s’équiper afin d’assurer un bien-être animal.