Témiscaming : Qu’adviendra-t-il de l’usine RYAM?

L’urgence d’agir se fait de plus en sentir dans le dossier de la fermeture d’une partie de l’usine RYAM à Témiscaming. 

Mardi soir, environ 350 personnes étaient réunies pour exprimer leur mécontentement, lors d’une rencontre organisée par les maires de Témiscaming et de Kipawa.  

Le président du Syndicat des employés de l’usine, Stéphane Lefebvre, s’inquiète gravement de la situation, qui devrait provoquer le licenciement de 275 travailleurs. 

Il a d’ailleurs rencontré les dirigeants de RYAM, mercredi matin, à Toronto, pour tenter de trouver des solutions pour le personnel affecté. 

Le maire de Témiscaming, Pierre Gingras, ne compte pas baisser la garde et espère que le gouvernement fera de même. 

Il souhaite d’ailleurs pouvoir rencontrer le premier ministre, dès cette semaine, afin de bien cerner les orientations des élus. 

Depuis l’annonce de RYAM, il y a deux semaines, le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, affirme travailler ardemment sur le dossier. 

Monsieur Bernard et la préfète de la MRC de Témiscamingue, Claire Bolduc, étaient d’ailleurs à Québec, mercredi, pour adresser le dossier avec la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maité Blanchette Vézina, ainsi qu’avec le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon. 

De son côté, l’entreprise RYAM n’a pas répondu à la demande d’entrevue dans les délais requis.