Fonderie Horne : Réduire les émissions au maximum
TVA Abitibi | 4 août 2022
Si Glencore fait la une depuis plusieurs semaines, elle réagit aux préoccupations en lien avec les émanations toxiques qu’elle produit.
L’entreprise travaille sur une technologie à haute étanchéité qui réduirait à la source les manipulations de cuivre. C’est le précurseur mondial dans le domaine.
Ça représente des investissements de centaine de milliers de dollars, dont 30 millions sont déjà investis, explique le surintendant de projets stratégiques, Guillaume Dion.
La Fonderie Horne est déterminée à réduire ses émissions polluantes.
L’entreprise nous a présenté les nouvelles technologies qu’elle développe, dont les projets PHENIX et VELOX.
Il y a deux types de contributeurs à l’arsenic dans l’air, soit les sources extérieures, comme la manutention du matériel, le transport et le stockage, ainsi que les sources de fonderie.
La majorité des émissions proviennent des sources de fonderie, c’est-à-dire, lorsque le cuivre est fondu et manipulé.
L’implantation du projet PHENIX va amener ces dernières à un niveau très faible, mais les émissions liées aux sources extérieures seront toujours présentes.
La décision de lancer le projet pilote VELOX, PHENIX a été officialisée en 2019, bien que Guillaume Dion travaille là-dessus depuis son arrivée à la Fonderie, en 2016.
VELOX qui devrait être complété en 2026.
Le secret industriel nous interdit de filmer les installations récentes et de dévoiler les détails du projet.