Métaux lourds : Fin du statu quo au CISSS-AT
| 9 juin 2022
La santé publique menace d’utiliser son pouvoir discrétionnaire.
En effet, le CISSS-AT a pris position dans le dossier de l’exposition des Rouynorandiens aux métaux lourds, c’est-à-dire l’arsenic, le cadmium, le plomb et le nickel.
Faut rappeler que la dernière étude de biosurveillance révélait des constats préoccupants.
C’est que l’autorisation ministérielle de la Fonderie Horne, qui établit les barèmes en matière d’émissions d’arsenic notamment, doit être renouvelée d’ici la fin de l’année.
À la fin de la séance de l’assemblée ordinaire du conseil d’administration du CISSS ce matin, le directeur de la santé publique par intérim, le docteur Stéphane Trépanier, a déposé une résolution au conseil d’administration du CISSS-AT.
Outre les émissions d’arsenic, il a été question de budget durant le conseil d’administration.
Le CISSS régional accumule un déficit de 16.3 millions de dollars pour l’année en cours, dû essentiellement au recours à la main-d’œuvre indépendante.
Une année difficile, également, en ce qui a trait aux plaintes des usagers, comme le démontre Catherine Sirois, membre indépendante au conseil d’administration au CISSS-AT.
Par ailleurs, le mandat de Caroline Roy, en tant que PDG du CISSS-AT, a été renouvelé par le conseil des ministres hier, durant la journée.