Les paramédics dénoncent leurs conditions de travail

Des morceaux d’ambulance éparpillés un peu partout devant les bureaux du CISSS-AT, pour illustrer un réseau de soins préhospitaliers en morceaux…

C’est le message qu’a voulu envoyer les paramédics, en grève depuis 100 jours, au gouvernement Legault, comme l’explique Sébastien Cliche Sirois, le président du Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec.

Les travailleurs réclament de meilleures conditions de travail, la fin des horaires de faction et un plan de retraite bonifié.

Ils affirment que les conditions actuelles nuisent au maintien du personnel en Abitibi-Témiscamingue.

Le président de la CSN, Félix-Antoine Lafleur, soutient que dans plusieurs secteurs, notamment Malartic et Rouyn-Noranda, il n’y a qu’un seul véhicule disponible, ce qui allonge les délais d’intervention.

Les syndiqués multiplient les moyens de pression pour obtenir une entente qui est équitable pour tous.

Les paramédics préviennent que si rien ne bouge, de nouvelles actions de visibilité seront mises de l’avant.

Ils participeront également à une grande manifestation qui aura lieu le 29 novembre prochain à Montréal.