Faucon pèlerin : Quels sont les efforts mis pour protéger l’espèce?
Anthony Dallaire | 17 juillet 2025
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La présence du Faucon pèlerin aux collines Kékéko est connue depuis environ le début des années 2000.
Bien que certains changements soient survenus entre le duo de partenaires depuis les 20 dernières années, seulement un couple de faucons y niche chaque été.
Oui, la population québécoise de Faucons pèlerins est en hausse, mais cela ne fut pas toujours le cas.
L’espèce a subi un déclin alarmant entre les années 40 et 60, en raison de l’utilisation massive de pesticides organochlorés.
Les biologistes, dont Catherine Dion, du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, se réjouissent donc des résultats obtenus grâce à l’interdiction, dans les années 70, de ces substances et des mesures de protection appliquées depuis environ une dizaine d’années.
Toutefois, cette augmentation n’est pas aussi marquée en Abitibi-Témiscamingue.
Falaise abrupte, structure rocheuse pour faciliter la construction de nids, visuel dégagé pour repérer les prédateurs, voilà l’agencement idéal pour les faucons, mais aussi un terrain de jeux privilégié par les amateurs d’escalade et de randonnée pédestre.
D’où les efforts de protection mis pour assurer une bonne cohabitation.
Déranger un couple de Faucons pèlerins peut avoir des impacts non négligeables.
Se trouvant en majorité aux environs de Rouyn-Noranda et du lac Témiscamingue, le territoire de travail des biologistes est grand.
Néanmoins, cela ne les freine pas dans leur travail méticuleux, mentionne le technicien de la faune au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Xavier Brochu.