Zone d’ombre entourant la pêche aux appâts vivants

Anthony Dallaire | 16 juillet 2025

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Bien qu’acquis pour plusieurs pêcheurs, la réglementation de la pêche sportive aux appâts vivants comporte certaines zones d’ombre.

Selon le directeur général de l’Organisme de bassin versant du Témiscamingue, Yves Grafteaux, l’ombrage apparaît lorsqu’on parle de ménés vivants ou morts.

Bien que formellement interdit pour la pêche sportive au Québec depuis le 1er avril 2017, ce n’est pas le même son de cloche dans une province, comme l’Ontario.

Une différence qui apporte son lot de défis dans la gestion des lacs limitrophes aux deux provinces.

500 dollars, c’est l’amende décernée aux pêcheurs pour avoir possédé ou utilisé des poissons-appâts morts ou vivants.

300 dollars, c’est le montant supplémentaire donné aux pêcheurs si des poissons ont été capturés en utilisant des poissons-appâts.

Dans le cas où la possession ou l’utilisation est liée à des poissons-appâts vivants, une amende supérieure peut être imposée.

Contacté à ce sujet, le ministère de l’Environnement nous informe par écrit que : « Dans l’ensemble des dossiers fauniques, le Québec travaille activement à harmoniser sa réglementation avec celle des provinces ou états limitrophes. Or, pour différentes raisons, l’harmonisation n’est pas toujours possible ».

Selon Yves Grafteaux, il est difficile et dispendieux de réhabiliter un lac après sa contamination.