Tarifs de Trump : Le cuivre dans le viseur du président américain
William Mayer | 9 juillet 2025
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Les tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium avaient évidemment moins d’impact sur la région.
Mais avec la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda, qui est l’un des maillons en importance dans le cuivre au Canada, la situation serait plus problématique.
La Fonderie emploie tout de même plus de 600 personnes.
Glencore indique que la chaîne d’approvisionnement du cuivre aux États-Unis et au Canada est hautement intégrée.
La multinationale ajoute qu’il s’agit d’un enjeu important pour l’entreprise et qu’elle suit de près l’évolution de la situation.
Il ne faut toutefois pas oublier que ce ne sont que des menaces, pour l’instant, d’après la PDG de l’Association minière du Québec, Emmanuelle Toussaint.
D’ailleurs, les États-Unis sont tout de même l’un des grands partenaires commerciaux du Canada pour le cuivre et même le plus grand partenaire pour le Canada.
Une très grande partie du cuivre traité au Québec, que ce soit à la Fonderie Horne ou à l’affinerie de Glencore à Montréal, est envoyée chez nos voisins du Sud.
Le directeur général de l’Association d’exploration minière du Québec, Alain Poirier, explique toutefois que si le président Trump va de l’avant avec ses droits de douane, ça ne sera pas sans conséquence.
Le secrétaire au Commerce américain, Howard Lutnick, est resté flou sur la possible date d’imposition de ces tarifs de 50%.
Il a évoqué la fin juillet, peut-être le 1er août.
Et la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, dit être déjà en contact avec Glencore et assure que son objectif est d’être en mode solution.