Accidents routiers : L’Abitibi-Témiscamingue perd une expertise
Zachary Desrosiers | 9 juillet 2025
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D’abord rapporté par Radio-Canada, la Sûreté du Québec nous confirme qu’elle ne remplacera pas le reconstitutionniste de niveau 4, qui a pris sa retraite en août dernier.
Ce type de spécialiste est appelé dans les cas d’accidents graves sur la route, le plus souvent quand il y a mort ou possibilité de poursuite criminelle contre quelqu’un.
La SQ affirme par courriel que le poste a été aboli pour mieux répartir les ressources spécialisées selon les besoins les plus urgents.
Entre 2020 et 2024, l’employé en question, basé dans la région, a été appelé sur 53 dossiers, soit en moyenne moins d’un par mois.
Environ la moitié relevait d’un niveau d’enquête que les patrouilleurs locaux d’un niveau moins élevé pouvaient déjà prendre en charge.
Le député d’Abitibi-Est, Pierre Dufour, reconnaît que les patrouilleurs de niveau 2 peuvent faire une partie du travail, mais il souligne qu’ils ne possèdent pas les spécialisations techniques de niveau 4.
Le maire d’Amos, Sébastien D’Astous, déplore que la région perd un service essentiel.
Les préfets de la région comptent agir et rencontrer la Sûreté du Québec afin de trouver des solutions.
D’autant plus qu’en cas d’accident grave, une route pourrait être fermée de longues heures avant de voir arriver un reconstitutionniste de niveau quatre en provenance des grands centres.