Violence conjugale : La région touchée par une hausse des signalements

SOS Violence conjugale note, en 2024, plus de 60 000 appels à travers le Québec pour des demandes d’aide en lien avec la violence conjugale.

Une augmentation qui a des effets sur la maison d’hébergement Alternative pour Elles à Rouyn-Noranda, selon sa coordonnatrice, Cathy Allen.

Même son de cloche du côté de la coordonnatrice de la maison d’hébergement l’Émeraude à La Sarre, Karène Landry.

Malgré tout, les ressources d’aide assurent continuer à tenir le cap.

Tant au niveau des demandes qu’elles peuvent traiter que celles redirigées ailleurs, notamment grâce à l’entraide entre les diverses ressources de la région.

Un message est d’ailleurs lancé aux femmes, soit qu’aucune femme ne sera mise de côté, les maisons d’hébergement vont tout faire en leur pouvoir pour les aider et les accueillir.

La pénurie de logements a aussi des impacts sur les services d’hébergement de certaines maisons.

Selon la coordonnatrice de la maison d’hébergement Le Nid, à Val-d’Or, Nathalie Côté, et la coordonnatrice de la maison d’hébergement l’Équinoxe à Ville-Marie, Nadia Rocheleau, certaines femmes doivent prolonger leur séjour d’urgence, faute d’endroit où se loger.

Par ailleurs, une maison de deuxième étape verra le jour, à Rouyn-Noranda, en 2026, pour les femmes victimes de violence conjugale, dans le but d’offrir de l’hébergement supplémentaire.