Qualité de l’air : Les audiences se poursuivent pour l’action collective
Alexandre Cabana | 14 mai 2025
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Une demande démesurée; des milliards réclamés en dommages moraux; une menace existentielle pour la Fonderie Horne.
D’entrée de jeu, Glencore a été clair : les enjeux sont énormes.
Et pour l’avocate, Marie-Ève Maillé, du cabinet qui représente les demandeurs rouynorandiens, l’important dossier émane d’une problématique tout aussi importante.
Un argument qu’a toutefois démenti avec véhémence l’avocat de Glencore, qui est d’avis que les risques de maladies liées à la qualité de l’air à Rouyn-Noranda seraient surestimés.
Les émissions d’arsenic ne représenteraient, selon ses dires, pas un risque réel et le lien entre les causes des maladies chez les citoyens et les effets des gaz ne sont pas si évidents que ça.
Dans tous les cas, pour Québec et Glencore, la population était très au courant des risques, si minimes soient-ils.
Un argument qui ne passe pas aux yeux de madame Desgagnés, du Comité ARET, fidèle au poste dans l’audience depuis lundi, comme plusieurs autres.
Les défendeurs terminaient aujourd’hui la présentation de leurs arguments.
Les plaidoiries pour autoriser ou non le dépôt d’une action collective se termineront jeudi, théâtre de la réplique des avocats des demandeurs.