Maisons des jeunes : Inquiétudes sur la santé mentale des adolescents

Les maisons des jeunes font face à un constat accablant.

D’après de récentes études, la proportion de jeunes avec un niveau de détresse psychologique élevé aurait tout près de doublé, passant de 21 à 41%, mentionne le directeur général du Regroupement des maisons des jeunes du Québec, Nicholas Legault.

Une partie de cette augmentation serait liée à la surutilisation des réseaux sociaux et les séquelles de la pandémie.

On mise donc sur l’engagement des jeunes dans leur milieu pour inverser la tendance, explique Chantal Tourigny, la coordonnatrice de la Maison des jeunes de Rouyn-Noranda.

Les maisons des jeunes vivraient cependant un manque criant de financement gouvernemental.

Leur budget moyen est de 175 000 dollars et chaque maison des jeunes aurait un manque à gagner de 515 000 dollars, annuellement.

À Rouyn-Noranda, Chantal Tourigny a dû faire des pieds et des mains pour s’assurer que les adolescents aient une quantité suffisante d’intervenants pour les accompagner.

La Maison des jeunes de Rouyn-Noranda est en pleine période de financement. 

Elle organise, demain soir, un souper-bénéfice aux profits de l’école primaire de Beaudry. 

Et elle vendra même des roses pour financer leur voyage de fin d’année.