Hôpital d’Amos : L’unité de santé mentale fermera temporairement

C’est une fermeture au moins pour la période estivale, et c’est en raison du manque d’effectif. Du moins, c’est ce que dit le CISSS-AT.

L’organisation explique ne pas avoir atteint ses cibles de recrutement et de rétention du personnel.

Elle explique avoir pris cette décision pour éviter une fermeture précipitée cet été, elle préférait anticiper le coup et fermer l’unité de manière préventive. 

Les personnes hospitalisées en santé mentale seront transférées vers d’autres installations de la région, comme à Malartic, La Sarre ou Rouyn-Noranda. 

Et les employés actuels de l’unité resteront en poste, explique la directrice des programmes santé mentale et dépendance au CISSS-AT, Krystina Sawyer.

Mais la Fédération interprofessionnelle de la santé régionale ne voit pas du tout la situation du même œil et elle ne mâche pas ses mots.

Pour l’organisation syndicale, il s’agit d’une fermeture permanente, puisque, selon elle, la pause du service va durer plus que quatre mois, donc le personnel n’aura pas d’autre choix que de se réorienter, mentionne le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais.

Du côté du maire d’Amos, Sébastien D’Astous, il a déclaré qu’une fermeture d’un service en santé dans la région en est une de trop…

Mais il se montre tout de même compréhensif avec le CISSS-AT, qui doit composer avec un manque important d’effectifs.

Et monsieur d’Astous a aussi réitéré le besoin criant d’attirer du personnel soignant en région.

En terminant, le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, a rencontré Santé Québec, ainsi que Caroline Roy, la PDG du CISSS régional, aujourd’hui.

Il a insisté sur l’importance de maintenir les services dans la communauté.

Et la députée d’Abitibi-Ouest, Suzanne Blais, a déclaré, pour sa part, qu’elle est à pied d’œuvre à trouver une solution, en collaboration, notamment, avec le CISSS-AT.