Rouyn-Noranda : « La famille Testa était prête à faire mal »
Alexandre Cabana | 5 mai 2025
This content is currently unavailable
error on HTML5 media element
Les multiples témoins dans cette affaire continuent de se succéder.
10 témoins ont déjà témoigné et plusieurs restent à venir.
Aujourd’hui, on en a appris un peu plus sur le cadre rigide qu’imposait non seulement James Testa, mais également sa garde rapprochée.
Et le témoin de lundi a raconté comment, en 2023, il a été contraint, sous menaces, de retirer sa plainte à la police et aurait, à ce moment, tout nié en bloc, sous serment.
Selon le témoin, il savait que « la famille Testa était prête à faire mal » et craignait des représailles sur sa propre famille.
Monsieur Testa, à ce moment déjà détenu, aurait été frustré d’être incarcéré et se considérait apparemment innocent.
La séance de lundi a d’ailleurs été marquée par un manque de fluidité impressionnant, de multiples entrées et sortie des témoins, dans le but de laisser les avocats débattre sur des questions juridiques.
Et en tout début d’après-midi, en plein contre-interrogatoire, un témoin a été victime d’un malaise et a dû être évacué de la salle de cour.
C’est à ce moment que la juge Manon Lapointe s’est avouée préoccupée par les délais et a mentionné aux deux partis que la fenêtre pour l’arrêt Jordan approchait à grands pas.
L’arrêt Jordan, rappelons-le, force un arrêt des procédures pour cause d’un délai déraisonnable pour un procès, soit 30 mois maximum, à compter de la date de son accusation.
Et 30 mois, ça arrive en fin juin.
Pourtant, plusieurs témoins de la poursuite restent à paraître cette semaine, après quoi ce sera au tour de ceux de la défense.
Bref, il reste beaucoup de travail à faire dans cette affaire.