L’interdiction du cellulaire en tout temps : Une mesure mitigée

Du côté des enseignants, ils auraient aimé que la mesure soit appliquée de façon progressive, puisqu’elle devrait l’être dès la prochaine rentrée scolaire. 

Ce qui laisse peu de temps aux écoles d’apporter des changements au niveau de l’utilisation de la technologie à des fins pédagogiques, puisque qu’actuellement le cellulaire est utilisé en ce sens. 

S’ajoute à ça, la modification du code de vie que les équipes-écoles devront rapidement apporter.

Mais reste que malgré tout, ce sont plus de 70% des enseignants sondés par le Syndicat, dans les dernières semaines, qui sont d’accord avec la règle, mentionne la présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue, Cindy Lefebvre.

D’ailleurs, la mesure du vouvoiement ne semble pas faire l’unanimité, c’est que les enseignants ont très peu confiance que cette mesure va réellement diminuer le manque de respect.

Si on se fie aux membres du Syndicat sondés, ce ne sont que 7% d’entre eux qui croient que ça peut faire une différence positive.

Il y a donc un fort désaccord avec la mesure.

La présidente du SEJAT, Cindy Lefebvre, explique qu’ils auraient aimé laisser le choix aux enseignants d’imposer la règle par eux-mêmes et ils sentent que la règle leur a été imposée.

Donc la mesure sur le vouvoiement qui entrera en vigueur au début de l’an prochain, en janvier.

Et pour le cellulaire, le SEJAT tient à rassurer les parents qui craignent de ne pas pouvoir contacter leur enfant, si jamais il y a une urgence, puisqu’ils pourront toujours passer par le secrétariat si jamais ils doivent communiquer avec leur enfant.