Journée des travailleurs : Le salaire minimum augmente dans la province

Selon les données de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, cette augmentation ne fait pas l’affaire de tous.

Pour eux, ce salaire ne permet pas à tout le monde de vivre de façon viable.

Les travailleurs auront donc jusqu’à 484$ de plus dans leurs poches.

Si on prend, par exemple, le cas de Montréal, il faudrait un salaire de 27$ de l’heure pour ne pas vivre sous le seuil de la pauvreté, selon les données de cette Chaire de recherche.

Le taux horaire minimum a connu une augmentation de 4,10$ depuis 2019.

La province se classe au 3e rang pour ce qui du salaire minimum le plus élevé.

Les travailleurs rémunérés à pourboire ne sont pas en reste non plus, puisque leur salaire est augmenté de 2,38% par rapport à l’année dernière, ce qui fera passer leur taux horaire à 12,90 dollars, mentionne le ministre du Travail, Jean Boulet.

Et d’ailleurs, dans le cadre de la Journée des travailleurs, une grande marche a été organisée, ce midi, à Rouyn-Noranda pour dénoncer leur précarité, en lien, notamment, avec les mesures de compressions annoncées par Québec.

Et ils étaient plus d’une centaine à être réunis ce midi.

Selon le président de l’APTS, Carl Verreault, présent lors de l’événement, cette situation amènera des réductions à l’accès aux services publics. 

Il juge notamment que ce seront les personnes sous le seuil de la pauvreté qui écoperont le plus.

Les manifestants se sont aussi rendus devant des édifices gouvernementaux, comme au CISSS-AT, pour y placarder des affiches mentionnant que les services publics appartiennent au peuple, et non pas à la CAQ.