Réforme du régime de négociation dans le secteur public
Alexis Dumont | 24 avril 2025
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Il y a quelques mois, le gouvernement Legault voulait fusionner les accréditations syndicales en santé en une seule catégorie.
Donc, par exemple, le Syndicat des professionnels en soins qui représente les infirmières dans la région aurait pu être dissout et centralisé à la FIQ nationale.
Ce qui veut dire que la majorité des syndicats régionaux aurait pu être vouée à disparaître.
C’est une nouvelle qui est évidemment bien accueillie en région, notamment par Carl Verreault, le représentant national de l’APTS en Abitibi-Témiscamingue, et Jean-Sébastien Blais, le président de la FIQ-SISSAT, car, selon eux, une fusion aurait vraiment pu délaisser les intérêts régionaux en les centralisant dans les grands centres.
Chose qui souhaitait être évitée, donc ils sont relativement heureux de ce recul du gouvernement.
Malgré tout, il y a quand même quelques inquiétudes, puisque le projet de loi prévoit qu’un travailleur peut conserver son ancienneté peu importe pour quel institut il travaille, et ce, n’importe où au Québec.
Les syndicats estiment que le problème sera de convaincre les employés de demeurer en région, alors qu’ils pourraient aller à Montréal ou à Québec avec les mêmes primes.
Les gens de l’extérieur, qui venaient prêter main forte ici, pourraient décider de rester dans un grand centre.
Donc, ils souhaitent quand même que certaines consultations soient faites par le gouvernement avant d’aller de l’avant avec le projet de loi tel qu’il a été déposé, hier.
Projet de loi qui touche environ 800 000 personnes à travers le Québec.
Les syndicats comptent poursuivre l’analyse du projet de loi en vue des prochaines discussions avec le gouvernement.