Élections fédérales 2025 : Où est la place de la voix autochtone dans le débat?
Anthony Dallaire | 9 avril 2025
Écouter, tendre l’oreille et être attentif aux volontés des communautés autochtones…
Voilà le souhait de Lucien Wabanonik à l’égard des politiciens fédéraux actuellement en campagne électorale.
Le chef de Lac-Simon se désole de constater que même à mi-parcours de la campagne, les enjeux touchant les Premiers Peuples semblent relayés au second plan par les différents Partis.
Par exemple, ce dernier affirme que seule la candidate libérale, Mandy Gull-Masty, est allée à sa rencontre, et ce, uniquement lundi de cette semaine.
Avec deux points de pourcentage d’avance selon Canada 338, les libéraux mènent la course dans la circonscription d’Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou.
Selon Lucien Wabanonik, c’est le vote autochtone qui pourrait faire pencher la balance dans la présente élection.
Sans complètement se mouiller quant à sa préférence électorale, l’homme avoue que madame Gull-Masty pourrait apporter une voix conséquente au peuple autochtone.
Bien que la question de l’urne semble porter sur les relations canado-américaines, ce dernier affirme que les solutions à la crise ne peuvent être prises sans les communautés autochtones.
Le chef de Lac-Simon met en garde les politiciens qui évoquent comme solution la relance de projets énergétiques sur les territoires autochtones.
Peu importe le résultat du scrutin le 28 avril prochain, Lucien Wabanonik s’engage à travailler de concert avec le gouvernement.
En contrepartie, ce dernier exige que le gouvernement soit prêt à travailler avec les différentes communautés peuplant le territoire.