Le domaine des études supérieures victime des compressions

Le budget Girard prévoit une réduction de 31 millions de dollars au niveau du financement des universités.

On prévoit, de plus, une hausse des dépenses de seulement 2%.

Le niveau collégial vit également cette situation, avec seulement 521 millions dollars octroyés, alors que la Fédération des cégeps en demandait 600 millions.

Ce sous-financement menace le maintien des infrastructures d’enseignements, selon le directeur général du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Dany Mercier.

Et il note également une absence remarquée de mesures pour soutenir les cégeps situés en région.

Le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, mentionne que la situation avec laquelle il doit jongler aura de lourdes conséquences.

Par contre, il y a des bonnes nouvelles pour les secteurs du primaire et du secondaire, alors qu’on annonce des investissements dans le but de maintenir des actions pour contrer la pénurie de main-d’œuvre.

Il s’agit de la moitié du budget qui sera octroyée dans ce sens, ce qui permettra d’assurer la réussite des élèves, explique la présidente du Syndicat de l’enseignement de la Jamésie et de l’Abitibi-Témiscamingue-CSQ, Cindy Lefebvre.

Toutefois, ces récentes compressions n’affectent pas, du moins, pour l’instant, le maintien des infrastructures scolaires au niveau primaire et secondaire.