Judiciaire : Première semaine de procès pour James Testa

C’est aujourd’hui que s’est conclue la première semaine dans le procès de James Testa…

Au terme de cinq jours de travail, il n’y a que cinq témoins sur les 19 attendus qui sont passés.

D’abord, on a pu entendre deux individus qui résidaient à la résidence de James Testa, située dans le quartier Beaudry.

Ils y ont décrit un « climat rempli de violence physique, sexuelle et psychologique. Un climat de contrôle, d’isolement et d’exploitation ».

On a eu de longues descriptions détaillées des défis sordides auxquels certaines personnes auraient été forcées de prendre part.

Les défis, inoffensifs au départ, mais qui se seraient transformés en des actes sexuels à plusieurs reprises. 

Il semblerait que Testa avait le dernier mot sur tout et les résidents avaient trop peur des réprimandes de l’homme s’ils refusaient de s’adonner aux actes.

On a appris que les résidents appelaient monsieur Testa « Papa ».

Aussi, que plus d’un résident dormait systématiquement au pied du lit de l’accusé sur des coussins.

D’ailleurs, on en a appris plus sur le contrôle et l’isolation qu’exerçaient Testa sur ses résidents, surtout sur les communications, dont Testa avait le contrôle absolu. 

On a entendu, aujourd’hui, des membres de la famille des résidents qui ont étalé la manière dont Testa isolait ses victimes.

Ils ont parlé de contrôle du message, de fausses promesses, des menaces…

On a aussi entendu des messages vocaux de Testa où il aurait menacé de réprimander l’entourage des résidents.

D’ailleurs, monsieur Testa est présent dans la salle d’audience et on peut le voir sourire de temps à autre pendant les témoignages.

Du côté de la défense, on prend le temps de contre-interroger chaque témoin.

On cherche à défaire cette idée de « maison de l’horreur », étiquette apposée par les médias depuis le début de l’affaire.

La fin de la preuve de la poursuite n’est prévue qu’en début mai, le procès, lui, se poursuit lundi prochain.