Procès de James Testa : La défense dévoile les premières cartes de sa stratégie

Alexandre Cabana | 19 février 2025

Ça aura pris 3 jours pour venir à bout du premier témoignage, et on sait qu’il y a 19 témoins attendus dans ce méga procès.

James Testa, on le rappelle, fait quand même face à 33 chefs d’accusation, dont agression sexuelle, traite de personnes, harcèlement criminel et menaces.

Aujourd’hui, le contre-témoignage de la défense a donc cherché à défaire cette idée de « maison de l’horreur », une étiquette apposée par les médias depuis le début de l’affaire.

Les avocats de Testa ont montré des vidéos de soirées festives qui, apparemment, étaient nombreuses dans la demeure de l’accusé.

Et en plus de la famille de monsieur Testa, c’est une demi-douzaine d’individus qui demeuraient sous le même toit et qui payaient un loyer et tous s’adonnaient, semble-t-il, aux soirées musicales.

Le témoin d’aujourd’hui a d’ailleurs reconnu « qu’il y avait des belles choses qui se sont passées » et qu’un sentiment familial régnait par moment, mais que la situation se serait nettement dégradée avec le temps.

D’ailleurs, certains détails auraient jeté un froid dans l’audience, notamment que les résidents appelaient James Testa « papa », même s’il n’y avait aucun lien de parenté.

Mais également que plus d’un résident dormait systématiquement au pied du lit de Testa sur des coussins, les mêmes qui se faisaient traiter de chiens et devait aller dans la niche, à l’extérieur.

Les témoignages sont d’ailleurs revenus sur l’ambiance qui régnait dans la maison, alors que plusieurs des résidents éprouvaient des enjeux de santé mentale et que la chamaille, le vol et les insultes étaient omniprésents.

À travers tout ça, on a, encore une fois, décrit les gestes de James Testa comme étant de multiples abus physiques et psychologiques.

Finalement, le 2e témoin a débuté son témoignage tard en fin d’après-midi.