Santé : La FIQ-SISSAT dénonce le retrait de primes pour les retraités

La FIQ-SISSAT s’inquiète d’autant plus des possibles conséquences que ce retrait de primes pour les retraités pourrait avoir, notamment sur la rétention de ceux qui viennent aider.

Donc, dans le cas de cette prime, qui bonifie le salaire des professionnels en soins retraités de près de 8%, elle sera retirée en mars.

À la base, cette prime avait été instaurée en 2021 et, par la suite, renégociée en 2023, sauf que le gouvernement, dans une série de compressions budgétaires pour mettre fin au déficit dans le réseau de la santé, a annoncé y mettre fin. 

Ce que le président de la FIQ-SISSAT, Jean-Sébastien Blais, mentionne, c’est qu’il y a plusieurs retraités qui ont exprimé la possibilité de quitter sérieusement le réseau.

Et la FIQ-SISSAT a aussi fait le point sur la contribution des équipes volantes qui ont été mises en place l’an dernier, pour réduire le recours à la main-d’oeuvre indépendante et ce n’est pas tout à fait au niveau espéré, selon le président du Syndicat.

Parce qu’actuellement, il y a seulement 4 infirmières et 10 infirmières auxiliaires qui proviennent de ces équipes volantes, dans la région.

Comparativement à encore plus d’une centaine d’infirmières et infirmières auxiliaires provenant d’agences privées.

Jean-Sébastien Blais explique que les besoins sont plus grands que l’effectif présent, actuellement, sur le terrain. 

Rappelons, en terminant, que le ministre de la Santé, Christian Dubé, veut s’affranchir complètement de la main-d’oeuvre provenant d’agences privées dans notre région d’ici l’an prochain, soit en 2026.

Et ce, dans un souci d’économie, d’autant plus qu’en 2023-2024, le CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue avait dépensé beaucoup d’argent, plus de 145 millions, pour ce type de main-d’oeuvre.