Énergies fossiles : Regain d’intérêt pour le projet de GNL Québec

Le projet reste hypothétique, si on se fie aux réponses des politiciens interpellés.

Toutefois, certains élus ne ferment pas tout à fait la porte à l’initiative, comme la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette, qui affirme que c’est un projet où l’acceptabilité sociale est au cœur du débat et que c’est aux Québécois de dire s’ils souhaitent un tel projet.

Tandis que le député de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, Daniel Bernard, dit qu’il faut s’entraider entre les provinces, au bénéfice de chacune.   

Du côté fédéral, maintenant, le député du Bloc Québécois de l’Abitibi-Témiscamingue, Sébastien Lemire, est beaucoup plus ferme dans ses positions, il désapprouve le projet.

D’ailleurs, Action Boréale, une organisation environnementale, s’était fortement opposée au projet dans le passé et aujourd’hui, son président, Henri Jacob, réitère que le projet serait catastrophique pour le territoire.

Il affirme aussi qu’il n’hésiterait pas à mettre des bâtons dans les roues du projet si jamais celui-ci devait aller de l’avant.

En terminant, on rappelle que le projet de GNL Québec, même s’il s’est fait entendre dans les derniers jours à Québec et Ottawa, reste hypothétique, puisque celui-ci avait été forcé à l’arrêt, après un rapport défavorable du BAPE, en juillet 2021, et qu’à l’heure actuelle, il n’y a pas de réelles démarches pour remettre le projet sur les rails.