Violence aux femmes : Les maisons d’hébergement craignent pour leur financement
Alexis Dumont | 28 janvier 2025
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On parle d’environ 57 millions de dollars qui seraient manquants pour les maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
Et ce manque à gagner, ça force des coupures au niveau des services offerts et ça peut également aller jusqu’à des refus.
Par exemple, certaines femmes peuvent se faire refuser l’accès à des maisons, par manque de places ou de ressources et les délais d’attente peuvent aller jusqu’à trois mois.
Sauf que le problème ici, c’est que, dans des contextes de la sorte, elles ont souvent besoin d’aide dans un délai rapide.
C’est pour cette raison qu’il est important d’agir rapidement, mentionne Annick Brazeau, la présidente du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale
D’ailleurs, ici en région, il y a déjà certains projets d’agrandissement qui avaient été mis sur la table, c’est le cas à La Sarre où l’on cherche à offrir plus de places pour augmenter la capacité d’accueil pour avoir la chance de pouvoir servir plus de femmes.
Le service est offert là-bas depuis 2022, mais on souhaite grossir davantage.
Et également à Rouyn-Noranda, où on est en processus d’une maison de deuxième étape.
Mais c’est certain qu’avec les demandes à la hausse, les besoins sont plus grands.
Donc on surveille le dépôt du budget provincial dans les prochains mois afin de savoir si le gouvernement Legault ajustera le financement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.