Cégep Abitibi-Témiscamingue : Des cas allégués de racisme refont surface

Félix Blaquière | 28 janvier 2025

Le Devoir expose, mardi, la situation de cette infirmière clinicienne, arrivée en 2021 dans la région, Roselyne Koa Ndzana, qui a pris la défense de cégépiens victimes de racisme…

Les faits allégués sont graves…

Des remarques racistes auraient été proférées par des professeurs du Cégep envers des étudiants en soins infirmiers devant toute la classe, comme l’a d’ailleurs constaté un rapport d’un organisme se rattachant au Cégep du Vieux-Montréal. 

Questionné à ce sujet dans les couloirs de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Immigration et de la Francisation, Jean-François Roberge, a d’ailleurs réagi en mêlée de presse.

De son côté, le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a mis de l’avant ses procédés internes pour les victimes d’incivilité et harcèlement auprès des étudiants concernés, explique le directeur de la Formation continue au Cégep, Julien Pierre Arsenault.

Et l’adjointe au directeur des ressources humaines au CISSS-AT, Pauline Mijangos, qui a travaillé de près avec le Cégep à la suite de ces allégations, réitère que le CISSS-AT ne tolère pas le racisme au sein de son organisation.   

Roselyne Koa Ndzana aurait été congédiée du CISSS-AT à la suite de sa prise parole, l’été dernier. 

Le CISSS régional et le Syndicat des infirmières de la région refusent d’émettre des commentaires en lien avec son dossier, par souci de confidentialité.

En attendant, madame Koa Ndzana travaille en Ontario.