Procès d’une policière : L’accusée nie avoir commis les gestes reprochés

Félix Blaquière | 24 janvier 2025

L’audience a commencé avec le juge Jean-Pierre Gervais qui a permis à des discussions Snapchat, échangées entre madame Côté et la plaignante, d’être déposées comme pièces de preuve.

L’interrogatoire de l’accusée, madame Côté, a, par la suite débuté.

Ses souvenirs sont sensiblement les mêmes que la plaignante quant au moment de leur rencontre et à la nature amicale de leur relation.

Ainsi que sur le début de la soirée du 23 juin 2020, précédant les faits avancés.

Et c’est lorsque les questions se sont centrées sur le moment o ù les deux femmes se seraient retrouvées au sous-sol, le soir des faits allégués, que la version de madame Côté diffère drastiquement de celle de la plaignante.

Elle nie fermement qu’elle se serait dévêtue devant la plaignante et qu’elle lui aurait dit, à ce moment-là, qu’elle l’aimait, contrairement à ce qu’avance la présumée victime.

Madame Côté a aussi affirmé que peu de temps après s’être couchée, elle se serait endormie pour se réveiller seulement que le lendemain matin, contredisant ainsi la version de la plaignante, voulant qu’elle l’aurait agressée de manière répétée, avant de s’endormir. 

Leur relation, dans les jours et les semaines qui ont suivi, a été en dent de scie.

Elle raconte qu’au fil des semaines, la version de la plaignante évoluait et que, selon elle, ça ne tenait pas debout et que, selon elle encore, la version de la plaignante n’est pas vraie.  

Et, ultimement, madame Côté estime que les événements avancés par la plaignante avaient pour but de la manipuler.     

Le contre-interrogatoire de madame Côté, par maître Poirier-Côté, à la poursuite, s’est déroulé tout au long de l’après-midi.