Projet Onimiki : Des groupes environnementaux à la rencontre de la population
Alexandre Cabana | 17 janvier 2025
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Une soirée organisée par des groupes environnementaux, où on voulait fournir de l’information à la population sur ce projet d’aménagement de deux centrales hydroélectriques dans le sud du Témiscamingue.
Une petite centrale dans la ville de Témiscaming et une autre d’envergure, cette fois, à même la rivière Kipawa, à quelques mètres du parc national d’Opémican.
C’est là que les groupes environnementaux ont levé certains drapeaux rouges, notamment les impacts potentiels du projet Onimiki sur l’attractivité du parc national, sur l’environnement, la faune et d’autres nuisances potentielles.
On rappelle que, plus tôt cette semaine, les promoteurs ont décidé de revoir le tracé afin d’éviter de passer dans le parc national.
Ils ont donc décalé le tracé de quelques mètres, pour des raisons plus légales que cordiales, selon Christian Bélisle, vice-président des Amis de la rivière Kipawa.
Onimiki, c’est près d’un demi-milliard de dollars, quand même, ce serait un grand projet structurant pour le Témiscamingue qui s’inscrit d’ailleurs dans l’impératif d’Hydro-Québec de fournir plus d’électricité le plus rapidement possible.
Onimiki, c’est chapeauté par la MRC du Témiscamingue, qui se trouve à être l’actionnaire principal.
À leur côté se trouve également trois communautés issues des Premières Nations dont la communauté de Kebaowek, mentionne l’ancien chef de la communauté, Norman Young.
C’est donc une saga qui ne fait que commencer, les promoteurs n’ont déposé le projet que l’été dernier.
Selon les échos, les promoteurs sont prêts à aller jusqu’à un processus du BAPE, une audience gouvernementale pour décider de l’acceptabilité du projet s’il le faut.