Forces armées : Des champs de bataille… à la rue

Anthony Dallaire | 27 novembre 2024

Situation d’itinérance, suicide… Les traumas causés par des années à servir dans les forces armées plongent certains anciens combattants dans un tumulte de difficultés.

Déployé, entre autres, en Syrie, en Haïti, au Rwanda et en ex-Yougoslavie…

Sylvain (nom fictif) n’aurait jamais cru que sa plus grande bataille se mènerait dans les rues de son propre pays.

Johnny Larouche est président du Coquelicot et officier d’entraide à Val-d’Or.

Lui qui a fait 28 ans de service avoue que, dans un milieu à majorité masculin, l’orgueil prévaut souvent sur la santé et le bien-être.

Bien que selon Johnny Larouche, la tendance vient à changer, c’est encore plusieurs d’entre eux qui s’isolent. 

Lui et ses collègues des légions de Rouyn-Noranda, Amos et Val-d’Or se sont donc donné comme ultime mission de sortir les anciens combattants de leur réclusion.

Ce dernier juge que le Québec et les milieux francophones pourraient être plus reconnaissants du travail fait par ses vétérans en leur reconnaissant certains privilèges acquis dans d’autres provinces, comme l’Ontario.

Ceci étant dit, bien que Sylvain ne juge pas être un exemple, lui et Johnny Larouche croient qu’il est possible, pour les anciens combattants, de s’en sortir.

Toutefois, il faut, selon eux, donner les outils nécessaires aux futurs membres des Forces canadiennes, afin de les aider à garder la tête hors de l’eau et pour les inciter à s’impliquer.