Paramédics : Avec la CSN, ils font pression sur Dessercom

Les paramédics de la région, représentés par la CSN, mettent les poings sur la table.

Ils sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2023 et ils se disent épuisés.

Le président du conseil central Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec à la CSN, Félix-Antoine Lafleur, dénonce que Dessercom, leur employeur, ignore les demandes concernant les congés et les fériés. 

La rémunération des journées fériées est aussi au coeur des débats, explique la vice-présidente régionale de la fédération de la santé et des services sociaux en Abitibi-Témiscamingue, Line Massicotte.

Le Syndicat affirme que des ambulanciers quittent la profession, en raison de leurs conditions de travail.

Cette mouvance exacerbe la pénurie du personnel ambulancier et rend ainsi le service vulnérable à des ruptures.

Pendant que les négociations s’étirent avec Dessercom, le président du Syndicat des paramédics de l’Abitibi-Témiscamingue, Arold Lavoie, rappelle que c’est la qualité de vie des paramédics qui en paie le prix. 

Dessercom mentionne qu’il ne souhaite pas commenter publiquement les revendications du Syndicat, mais affirme qu’ils mettent des solutions en place pour réduire les ruptures de service pour la population et maximiser l’attribution de vacances au personnel.   

Les paramédics de la région, représentés par la CSN, sont en négociation avec l’employeur.

Mais ils sont toujours en attente d’une date pour rencontrer Dessercom et ainsi se faire entendre.