Déchets nucléaires : Un dossier « interminable et surtout inacceptable»

Le chef de la Première Nation de Kebaowek, Lance Haymond, s’est exprimé, ce matin, à Ottawa, pour dénoncer le projet.

D’ailleurs, il était en compagnie du chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, ainsi que le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet.

Pour Ghislain Picard, la conférence de presse se voulait un cri du coeur aux soi-disant alliés, dans le sens qu’il demande au gouvernement canadien de respecter son engagement et son support communautés autochtones.

Il remet ainsi carrément en question la relation entre le premier ministre du Canada et les communautés autochtones.

Le chef du Bloc Québécois, monsieur Blanchet, a d’ailleurs qualifié le dossier de Chalk River de « vieux, interminable et surtout inacceptable », tout en écorchant, au passage, le gouvernement Legault, en soulignant son invisibilité dans le dossier.

D’ailleurs, Sébastien Lemire et le chef de la Première Nation de Kebaowek sont vraiment en première ligne de ce dossier depuis le début.

Monsieur Haymond appelle tous ceux qui dépendent de la Rivière des Outaouais à se lever afin de protéger leur futur qui est, selon lui, mis à risque.

Il dénonce une entrave à la souveraineté du territoire de Kebaowek et une tentative de dialogue tout simplement superficielle de la part de la Commission canadienne de sûreté nucléaire. 

La balle est, une fois de plus, dans le camp du gouvernement fédéral et provincial. 

Reste à voir si, cette fois, ce sera la bonne et si les choses bougeront.