Les femmes davantage affectées par la crise du logement

Les femmes sont les premières victimes de la crise de l’habitation…

C’est ce que constatent des organismes d’aide aux femmes, qui notent une hausse des discriminations, surtout envers les mères de famille. 

Pour prêter secours aux femmes qui ne trouvent pas de logement, l’organisme Les Marginales offre 8 logements à 400 dollars par mois à Rouyn-Noranda.

Mais faute d’appartements disponibles dans la région, la ressource doit remodeler ses services pour accommoder les usagères, comme l’explique la coordonnatrice, Stacey Shea.

Le taux d’inoccupation est de 0,8 %, en moyenne, dans la région. 

Un contexte qui est bénéfique pour certains propriétaires qui s’enrichissent au détriment des plus vulnérables, comme soutient la responsable de la vie associative et de la mobilisation au Regroupement de femmes de l’Abitibi-Témiscamingue, Ariane Migneault. 

Un logement vient d’ailleurs tout juste de se libérer dans l’immeuble des Marginales.

Les femmes qui en ressentent le besoin peuvent directement contacter l’organisme.