Le manque de places en garderie ne tend pas à s’améliorer

Kémilia Laliberté | 23 mai 2024

La petite Lily, à peine âgée de 10 mois, doit passer la majeure partie de ses journées au travail de son papa. 

C’est que depuis sa naissance, sa famille est incapable de lui trouver une place en garderie. 

La maman, Julie Pelletier, qui est travailleuse sociale, a dû drastiquement réduire ses heures de travail pour pouvoir s’occuper de sa fille. 

Aux yeux des éducatrices, la situation ne semble pas près de se régler, puisque 85 % des intervenantes en petite enfance de la FIPEQ-CSQ ont voté pour un mandat de grève de quatre semaines, vendredi dernier. 

Une mesure qui touche les CPE La Ribambelle et l’Anode magique à Rouyn-Noranda, ainsi que Caliméro à Ville-Marie.

En Abitibi-Témiscamingue 865 enfants sont en attente d’une place dans un service de garde éducatif à l’enfance, d’après les dernières données du gouvernement. 

Et le manque d’éducatrices se fait toujours autant ressentir, mentionne la présidente du Syndicat régional des intervenantes en petite enfance, Geneviève Héroux. 

Le mandat de grève progressif pourrait potentiellement affecter les heures d’ouverture des CPE concernés.