CLSC : La FIQ croit qu’ils ne sont pas adaptés à la réalité régionale

Kimberley Hall | 6 mai 2024

L’idée est bonne, mais elle est complètement déconnectée de la réalité de notre région.

C’est ce qu’affirme Jean-Sébastien Blais, président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue.

Il rappelle que dans les dernières années, tous les points de services ruraux ont été abolis.

Et c’est ce qui a entraîné une coupure de près d’une centaine de postes d’infirmières auxiliaires.

Donc, en ce moment, les villages n’ont pas accès à un CLSC, soit un Centre local de services communautaires.

Bref, avec des enjeux de main-d’oeuvre plus importants que jamais, l’initiative n’est tout simplement pas applicable dans la région.

Donc l’idéal pour notre région serait d’améliorer les services qui sont déjà en place, au lieu d’implanter des nouvelles idées, selon Jean-Sébastien Blais.

Le meilleur exemple, selon lui, c’est avec la maison des aînés.

Le concept est bon et un bâtiment est prêt, mais avec la pénurie de main-d’oeuvre, il n’est pas possible d’offrir des services actuellement.

D’ailleurs, les CLSC qui sont déjà en place ont de la difficulté à offrir des services de base.

De plus, avec la fin du recours à la main-d’oeuvre indépendante et les congés d’été qui approchent à grands pas, il y a beaucoup d’incertitude autour des ruptures de services en santé, pour les prochains mois.

D’ailleurs, plus de détails seront annoncés prochainement, selon Jean-Sébastien Blais.