Les pourvoiries veulent des règles plus équitables
Anthony Dallaire | 30 avril 2024
Les pourvoiries à droits non exclusifs sont prises en otage.
C’est du moins ce que pense le président de l’Association des pourvoiries de l’Abitibi-Témiscamingue, Yves Bouthillette.
Le problème? Les règles actuelles de Québec ne permettent pas aux propriétaires de pourvoirie qui paient un loyer à l’État d’acquérir le terrain où se situe leur installation.
Une situation qui limite le développement de ce type d’entreprise.
Cela empêche également les propriétaires de se relever en cas de catastrophe, comme les feux de forêt ou les pandémies.
Dans la région, c’est 225 emplois directs qui sont générés par les activités des pourvoiries.
Dans une conférence conjointe réalisée avec Tourisme Abitibi-Témiscamingue, ils sont sans équivoque.
En plus du précédent enjeu, la situation favorise le développement de nouveaux terrains de villégiature privés à proximité de leurs installations, impactant directement leurs activités, explique Émilien Larochelle, le président de Tourisme Abitibi-Témiscamingue
10,2 millions de dollars, c’est le chiffre d’affaires, par année, en date de 2019, des pourvoiries dans la région.
Et en ce sens, les deux organisations exigent une plus grande équité pour encourager l’essor d’entreprises régionales établies sur le territoire depuis des décennies.